Très connu loin à la ronde, le sabotier de Cornol est déjà très mécanisé.
Ici, on remonte à l’époque précédente et on découvre les outils primitifs sur lesquels travaillait le sabotier avant la mécanisation. L’ébauche du sabot provenait d’un bois généralement léger et filandreux come le tilleul ou un bois d’eau tels l’aulne, la verne ou parfois le peuplier. Il fallait choisir la taille, lui donner sa forme et l’évider à l’aide des gouges avant d’affiner ses surfaces.
On aperçoit les étaux (ou établis) sur lesquels le sabotier posait ses ébauches pour les creuser. Le sabot était enserré et fixé au moyen de calles. A l’époque, le sabotier confectionne le sabot uniquement à la force et l’adresse de ses mouvements. On voit ici des sabots de conducteur de diligence.
Exposé à tous les vents, le cocher devait se protéger et, lors de grands froids, il ajoutait de la paille à l’intérieur de sa chaussure. Ce type de sabots a également été utilisé dans les abattoirs avant l’apparition des bottes en caoutchouc.On distingue l’enseigne du magasin Martinoli, à Delémont. On est ici chez le marchand de chaussures et cordonnier dont on découvre les outils. Il n’y manque que cette odeur particulière où se mêlent l’odeur du cuir et de la colle, si singulière chez les cordonniers. En haut, on voit des plaquettes que l’on mettait sous les chaussures pour les protéger. Il y avait aussi des souliers sabots munis de semelles en bois.
Les souliers militaires à clous retiennent également l’attention tout comme les célèbres Tricounis. Au passage, ne manquer de voir les chausse-pieds en corne de vache. Chaque localité bénéficiait des services d’un ou deux cordonniers car la qualité des chaussures exigeait de nombreuses réparations notamment en raison de l’était des chemins de pierre.Pour sa part, l’affiche : Le crédit est mort, les mauvais payeurs l’ont tué, provoque plus d’un sourire parmi les visiteurs.