Avant d’entrer dans l’espace réservé au tissu, on découvre, sur la gauche, des bâtons de bergers taillés  par des soldats français réfugiés en Suisse.

En face, le musée présente les outils, ciseaux, fers à repasser primitifs, fourneau à chauffer les platines, d’Albert Rebetez, tailleur à la Place de l’Eglise, à Delémont. Les fers à repasser étaient chauffer au charbon et les platines, utilisées pour la lingerie fine étaient préchauffées sur le modeste fourneau. Une machine à coudre portative retient également l’attention. Ce type de machine était notamment utilisée par les couturières itinérantes qui se déplaçaient de famille en famille. Lorsqu’elles confectionnaient de grandes pièces, la contribution d’une deuxième personne était nécessaire pour actionner le mécanisme. A cette machine à coudre s’ajoute une machine à tricoter provenant des Usines Dubied, à Couvet.
Au centre de la pièce, datant de la fin du 19e, une poussette Visa Gloria, à trois roues, retient l’attention. Exposées dans la vitrine, ouvrages et boîtes de couture retiennent l’attention des jeunes filles d’autrefois. Pour sa part, la maison de poupée fait encore rêver les enfants d’aujourd’hui.
A la belle saison, lors des grandes lessives, les draps, linges ou autres habits corps étaient suspendus sur des cordes reliant les arbres, devant les maisons ou dans les vergers proches. En hiver, c’est autour du foyer ou du fourneau que la maîtresse de maison laissait sécher son linge. Les pincettes primitives faites d’une simple tige de bois taillée en Y provoquent, par sa simplicité, l’émerveillement et le sourire du visiteur.
On voit ici une des premières machines à laver mécanique actionnée manuellement. Elle est équipée d’un foyer si bien que le lavage s’accomplissait à l’eau chaude.