Sous l'œil attentionné de la maîtresse d'école vous revivez ici vos souvenirs d'enfance.

Votre regard passe d'un pupitre à l'autre. Vous retrouvez des visages connus. Par de-là les encriers, les instruments de mesure, les tableaux, boulier et les livres scolaires des moments inoubliables vous reviennent à l’esprit. Mais prudence, dans un coin de la pièce, du haut de son armoire, le bonnet d'âne veille lorgnant le prochain chérubin mis en punition, pour le coiffer de ses deux oreilles. Dépêchez-vous d'entrer, la cloche va bientôt sonner !

Vous êtes plongés dans le monde scolaire de nos villages tel qu’il se présentait jusque dans les années 1970. Les manchettes de protection, les ardoises, les trousses ou boîtes à crayons tout comme le tableau à guillotine ou réversible, vous le rappellent. C’est aussi le cas de la caisse à bois qu’il fallait charger de bûches à la fin des cours quand on n’avait pas été attentifs ou qu’on s’était montrés turbulents.
Les élèves qui venaient de la montagne mettaient parfois près d’une heure pour venir en classe et plus d’une heure pour regagner leur foyer. Ils emportaient leur repas de midi qu’ils mangeaient à l’école dans un espace réservé à cet effet où ils trouvaient des services rudimentaires, ici en alu. Les premiers moyens de transport public sont mis en place en 1960 et la situation évolue rapidement notamment avec l’arrivée des voitures automobiles.
La carte de géographie présentant l’Ancien Evêché de Bâle, fut levée en trois ans. Elle présente le Jura de la Neuveville à Boncourt. Cette carte est l’œuvre d’Antoine-Joseph Buchwalder, 1792-1882, géomètre à Delémont. Autodidacte reconnu en Suisse pour ses compétences, il fut engagé par le Général Dufour pour lever la carte topographique fédérale entre 1818 et 1820.